💡 The Drifter – « Ça fait trente ans qu’on dit que le point & click est mort »

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Powerhoof, c’est deux amis australiens, Barney Cumming et Dave Lloyd. En 2006, ils se rencontrent au sein d'un studio qui réalise d’épouvantables adaptations de films en jeux vidéo. Après ça, ils travaillent dans des studios différents, jusqu’à ce qu’un hasard de la vie (des rachats et une fusion de leurs boîtes par EA) les envoie de nouveau dans le même bureau.

Ils y bossent sur des jeux mobiles jusqu’à ce qu’EA leur impose de les passer free-to-play et de les truffer de pubs. À ce moment, en 2013, ils décident de démissionner et de fonder leur propre studio.

Aujourd’hui, ils besognent depuis un espace partagé avec d’autres développeur·euses, en Australie. Dave Lloyd, à l’écriture et à la programmation, y dispose d’un bureau dédié tandis que Barney Cumming, à la direction artistique et à l’animation, s’y rend quelques jours par semaine.

Ils vivent de la vente de leurs jeux : le magnifique dungeon crawler en multi local Crawl (2017) et le loufoque jeu de basket coopératif Regular Human Basketball (2018), sans oublier le récent The Drifter.

Vos précédents jeux n’étaient pas du tout des point & click. D’où vous est venue l’idée de The Drifter ?

Dave Lloyd : Je crée de petits point & click depuis le début des années 2000, j’ai juste mis du temps à réussir à en terminer un entier ! Je faisais toujours des comédies assez loufoques, mais après la sortie de Crawl, on a participé à une game jam de jeux narratifs et on a tâtonné du côté de l’horreur et du thriller [avec Peridium], vu qu’on est tous les deux fans de ces deux genres. Les joueurs ont bien accroché, ils échafaudaient des théories et tout, ils étaient à fond dans cette histoire que j’avais inventé en une journée. Depuis, je voulais vraiment m’atteler à un jeu comme ça mais en plus ambitieux.