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Cette semaine, enquêtez avec un canard et un crocodile dans un camping de luxe
"La seule chose qui me hante, c'est mon passé", explique – debout sous l'orage – l'adorable détective canard dans la bande-annonce de Duck Detective: The Ghost of Glamping. Le signe qu'un an tout pile après l'incroyable aventure du salami secret, rien n'a changé : le palmipède en chapeau mou enquête toujours sur des mystères triviaux en se vautrant dans les clichés du film noir.
Comme The Secret Salami, c'est une aventure rigolote de quelques heures où l'on discute avec quelques suspects en explorant une petite map – ici un camping de luxe – et en profitant des réflexions pleines de noirceur de notre détective. L'humour et la bonhomie générale du jeu cachent en prime une enquête exigeante façon deduction game, où il faut cogiter pour espérer avancer dans l'histoire. Allez, on s'en fait encore un nouvel épisode l'an prochain ?
Sorti le 22 mai sur PC, non-traduit.
🔥 Chaud devant, sorties brûlantes

- Aventuriers du rail. Le roguelike Monster Train était le succès surprise de 2020 sur PC, un genre de Slay The Spire où l'on défendait notre train en invoquant des monstres grâce à un deck de cartes. Monster Train 2 prend ce concept très attractif et l'améliore encore davantage, avec des decks liés à des clans de monstres différents, à combiner pour des synergies dévastatrices. Les critiques sont dithyrambiques.
Sorti le 21 mai sur PC, PS5, Xbox Series et Switch, 25 €, VF.

- Tuerie Road. Le jeu d'horreur de la semaine est The Deadseat, dont la simple bande-annonce a suffi à me donner d'épouvantables cauchemars. On y est assis à l'arrière d'une voiture avec une console portable, lors d'un road-trip nocturne. Sauf que le jeu et la réalité semblent liés et que les monstres du jeu nous épient parfois à travers la vitre de la bagnole, si ce n'est pas pire. Pour 3 €, ça serait dommage de passer à côté et de réussir à trouver le sommeil cette nuit, non ?
Sorti le 15 mai sur PC, 3 €, non-traduit.

- Ta Kathy t'as kické. Neuf ans après le premier Kathy Rain, l'enquêtrice intrépide revient dans Kathy Rain 2 : Soothsayer, un point & click encore mieux noté que l'original (on passe de 94% à 98% d'évaluations positives, une prouesse). Cette fois, exit la petite ville à la Twin Peaks, place à la traque d'un serial killer dans une vaste métropole. Le pixel art très soigné et les contrôles rappellent les point & clicks classiques des années 1990, mais c'est l'écriture qui devrait être un atout de ce jeu, comme elle l'était pour son aîné.
Sorti le 20 mai sur PC, 18 €, VF.

- Crash Bandit Côte. Très remarqué lors du dernier festival Steam, Deliver At All Costs propose de conduire des bagnoles à toute vitesse dans une jolie ville désuète entièrement destructible, au prétexte d'effectuer des livraisons farfelues. Conduire à tombeau ouvert en défonçant lampadaires et baraques est très rigolo, même si j'espère que le jeu complet se renouvelle au bout d'un moment. À noter qu'il est actuellement gratuit sur l'Epic Games Store (comme Sifu).
Sorti le 22 mai sur PC, PS5 et Xbox Series, 27 €, VF, démo dispo.

- Dites Wii. Avec plus de 2200 évaluations positives sur Steam en moins de 24h, où il est la sortie la plus populaire de la semaine, on peut dire que FANTASY LIFE i: The Girl Who Steals Time a été mieux accueilli que son titre désolant pouvait le laisser entendre. Il faut dire que ce n'est pas idiot de mélanger Zelda et Animal Crossing pour obtenir un jeu en 3D en monde ouvert, et qu'avec du multi, des combats, de la pêche, de l'agriculture, du minage et de la magie, il semble y en avoir pour tous les goûts. Si l'on supporte ces graphismes façon Wii, évidemment.
Sorti le 21 mai sur PC, PS4/5, Xbox Series et Switch, 60 €, VF.
💘 Démos d'amour

Après un simulateur d'opérateur de drone militaire la semaine dernière, nous continuons les démos à l'éthique discutable avec Military Incremental Complex, un jeu incrémental (idle game) où le but est de fabriquer des armes et de les vendre à des gens qui en feront mauvais usage. En grand amateur du genre, je me suis fait happer tout de suite : j'ai adoré l'interface type Windows 98, les débuts rudimentaires, le fait de devoir assembler chaque balle à la main puis de pouvoir tout automatiser grâce à un arbre de recherche bien touffu. Une vraie réussite.
Pas de date de sortie dispo, non-traduit.

Le créateur de Katamari Damacy, quel joyeux luron celui-là, revient avec To a T, où l'on incarne un·e ado coincé·e avec les bras en T. La vie a ses obstacles et le collège c'est pas facile, mais notre perso traverse tout ça avec entrain et bonne volonté, aidé par son adorable chien. Outre se déplacer dans la maison ou la charmante petite ville où l'on habite, le jeu consiste à accomplir les tâches de la vie quotidienne tant bien que mal – même se brosser les dents est une aventure. La sortie est pour la semaine prochaine, mais ça ne fait pas de mal d'y goûter en avance.
Sortie prévue le 28 mai sur PC, PS5 et Xbox Series, VF.

Démo fouillis mais pleine de potentiel que celle de Titans of the Past. Alors oui, c'est moche et dans un univers générique, mais j'ai un biais envers les jeux de rôle ok ? Surtout que celui-ci fait évoluer le genre du dungeon crawler en groupe où, au lieu d'être en tour par tour ou avec une pause manuelle, les combats fonctionnent comme Superhot : tant qu'on est immobile, on peut regarder autour et choisir quel perso envoie quels sorts, mais dès qu'on bouge ou qu'on agit, les ennemis bougent aussi. Très malin.
Pas de date de sortie, non-traduit.

Je dois confesser en avoir ras la casquette des jeux de cartes, mais ce n'est pas tous les jours qu'on tombe sur un jeu de cartes original. Figurez-vous que Moonsigil Atlas innove avec des cartes qu'on peut jouer librement, sans mana, tant qu'on peut les poser sur le damier au centre de l'écran. Evidemment, les cartes ont toutes une forme différente et on peut même les améliorer pour les rétrécir par la suite. De quoi rajouter une dose de planification et de stratégie, ainsi qu'un peu de fraîcheur, à un genre qui fait sinon un peu trop de sur-place.
Pas de date de sortie, non-traduit.
❄️ En direct du frigo

Ces derniers temps, quelques ami·es ont eu l’idée saugrenue de relancer du Worms. Pile trente ans après, on pourrait se dire que se dézinguer au tour par tour avec un arsenal débile est un concept qui a fait son temps, mais pas du tout ! La recette du jeu est si épurée qu’elle n’a pas pris une seule ride : la prise en main est immédiate, les parties s’enchaînent sans temps mort, aucune mécanique reloue ne vient parasiter l’expérience. Il n’y a rien en trop.
On ricane devant les accidents absurdes, on s’indigne de la bonne fortune adverse et on savoure nos propres coups de chance insolents. À part que la meilleure version du jeu fait débat (Armageddon est certes plus charmant, mais WMD marche mieux sur les machines modernes), je suis soufflé d’à quel point Worms met tout le monde d’accord, néophytes comme progamers, fans de rigolade comme amateurs de défis. Pour un prix lui aussi apte à fédérer : autour de 4 € en promo. (En ce moment 4,24€ chez Fanatical.)
Sorti en 2016 sur PC, Xbox One, PS4, Switch, iOS et Android, 4 € en promo, VF dispo.
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